|
|
|
La guerre des sexes est une guerre civile comme les autres.
Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes a pour but de produire des morts et des mutilés, afin de rafler tous leurs biens, et de s’assurer de la totalité des pouvoirs. Comme toutes les autres guerres, la guerre des sexes interpelle le théoricien réfugié dans sa tour d’ivoire, et l’expose à murmurer au soir de sa vie : « J’ai passé ma vie à écouter le tic-tac des horloges, dans une maison qui flambe ». Comme Albert Einstein après la destruction d’Hiroshima. Empruntons cette confidence à Jocelyne Barbe, de la Croix Rouge Internationale : « … et j’ai très vite compris que pour continuer ma route dans l’humanitaire, il fallait que je m’endurcisse. La période la plus difficile pour moi fut celle du Rwanda. Les massacres étaient monstrueux, les photos qui nous arrivaient insoutenables, les récits atroces. J’ai vu des chirurgiens rentrer à Genève et pleurer comme des enfants tant leur souffrance était intense, souffrance du fameux sentiment d’impuissance qui nous touche tous, souffrance d’avoir dû choisir entre deux celui qui allait vivre, par manque de temps, de personnel. Je ne peux oublier ces trente scouts qui furent égorgés les uns après les autres parce qu’ils refusaient de dénoncer les volontaires de la Croix Rouge, je voyais ces jeunes de treize à quatorze ans attendre leur tour en regardant leurs camarades mourir dans d’atroces souffrances, encore aujourd’hui je garde ces images. Des souvenirs comme ceux-ci, j’en ai plein la tête. … » Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes est un pavillon très complaisant pour le sadisme et la rapacité de nombreu(x/ses) criminel(le)s de droit commun, à qui elle assure l’impunité. Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes corrompt les institutions, et asservit les services de l’état et de la société à ses buts de guerre. Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes se prépare et s’absout d’avance par des propagandes de haine et de calomnies, afin de ravaler au rang d’infra-humains, ceux qu’elle projette de détruire. Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes est d’abord au service de la rapacité, et de l’organisation paranoïaque et perverse de ses seigneur(e)s de guerre. Outre les cadavres, comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes multiplie les endommagements psychiques à long terme, moins visibles que les mutilations physiques, mais pas moins dramatiques, pas moins monstrueuses. Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes est d’abord une guerre aux enfants, et c’est ce qu’elle tient le plus à camoufler. Parce que ses chèfes et ses militantes font d’abord la guerre à leur propre enfance, à leur propre impuissance quand elles étaient maltraitées. Comme dans toutes les autres guerres civiles, ils/elles projettent à l’extérieur des persécutions qu’ils/elles ont stockées tout au fond de leur mémoire, et dont ils/elles tiennent par dessus tout à ne rien savoir et à ne rien comprendre. Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes est une guerre contre l’humanité, contre la culture, contre l’intelligence. Comme toutes les autres guerres civiles, la guerre des sexes est une guerre pour l’appauvrissement culturel drastique, pour l’éradication de tout ce que ses chefs/chèfes ne comprennent pas, et ne dominent pas. Et vous ? Vous êtes pour ou contre la guerre ? Là où la guerre des sexes est originale, comparée aux autres guerres civiles, c’est qu’elle s’attaque en priorité à la filiation de chaque enfant. Tout enfant doit s’estimer heureux d’être amputé de toute la moitié mâle de son ascendance. En obéissance aux buts suprêmes de la guerre des sexes, nos enfants sont contraints de s’amputer de la majeure partie de leur mémoire biographique, ainsi que de la totalité des habiletés et compétences qu’ils avaient eu le tort d’apprendre de celui de leurs parents qui avait le tort d’être un mâle. En cela, elle se rapproche assez des guerres de religion, et plus encore des guerres que la secte mène contre le restant du monde (quelle secte ? Qu’importe… Il n’y en a pas une pour racheter les autres) : chez les enfants qui y sont soumis, elle détruit le sentiment même de soi, avec raffinement dans la destruction systématique. Et vous ? Vous êtes pour ou contre la guerre ? En tant que père de ces enfants là, voyez-vous, je suis contre. Et en tant que clinicien, à votre avis, dois-je être cour ou pontre, ou ni l’un ni l’autre, bien au contraire ? Oh ! Ma question est purement théorique, voyez-vous… Moi j’aimerais bien habiter en Théorie, car en Théorie, dit-on, tout va bien. -- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel) [..] Sondage : Pour la guerre des sexes ? Je suis pour la guerre des sexes. Je suis contre la guerre des sexes, mais je ne ferai rien. L'action contre la guerre des sexes m'intéresse. Je ne suis pas concerné(e). Il faut supprimer l'auteur du sondage. Il en sait trop. |
|
|
|
Jacques Lavau :
(...) >Et vous ? Vous êtes pour ou contre la guerre ? >En tant que père de ces enfants là, voyez-vous, je suis contre. Alleluia. Et que faites-vous dans cette optique ? A quelle genre d'attitude vis-à-vis du sexe féminin cela vous conduit-il d'être contre la guerre des sexes ? Etes-vous d'accord qu'il y a des imbéciles dans les deux sexes et qu'il ne faut pas stigmatiser le mal uniquement du côté des femmes ? >Et en tant que clinicien, à votre avis, dois-je être cour ou pontre, ou >ni l’un ni l’autre, bien au contraire ? >Oh ! Ma question est purement théorique, voyez-vous (...) Ouf ! J'avais cru lire que vous vous prétendiez clinicien, ce dont je doute fortement. Clinicien, ça ne veut pas dire analyser ce qui se passe dans sa famille, même si ça passe par là. Clinicien, ça veut dire recevoir des patients. C'est une autre étape que celle de s'occuper de son propre malheur, même si ça inclut d'abord cette étape. |
|
|
dans l'article 3f6ee042$0$20952$7a628cd7, Jacques
Lavau à lavaujac a écrit le 22/09/03 13:42 : > Et en tant que clinicien, à votre avis, dois-je être cour ou pontre, ou > ni l¹un ni l¹autre, bien au contraire ? Tout à fait:o) |
|
|
"Jacques Lavau" <lavaujac> a écrit dans le message de
news:3f6ee042$0$20952 > La guerre des sexes est une guerre civile comme les autres. vous n'etes guère civil. l'homme est une femme comme les autres. Charles |
|
|
Charles wrote:
> vous n'etes guère civil. l'homme est une femme comme les autres. > Charles Mmh ! Superbe axiome ! Vous êtes un grand théoricien, Monsieur. De votre axiome, nous déduisons deux corollaires immédiats : Tout père est une mère comme une autre. Toute mère est un père comme un autre. Et maintenant, confrontons aux faits expérimentaux : Sur les 120 000 divorces prononcés chaque année, la mère obtient la garde principale des enfants plus de huit fois sur dix. Il y a 77 000 procédures post-divorces par an. Deux millions d'enfants en France ne vivent pas avec leurs deux parents. 42% des enfants voient leur père moins d'une fois par mois. 25% perdent tout contact avec leur papa. 54,4% des enquêteurs sociaux individuels sont retraités ou sans profession. 86% des mères obtiennent la garde de l'enfant au divorce, contre 13% des pères. 66% des couples qui divorcent ont des enfants mineurs. Le taux d'exploitation officiel des juges civils, JAF inclus, est de mille jugement par an. Localement le double. Il y a mille six cent cinquante heures ouvrables par an. Faites la règle de trois. Combien de minutes pour écouter les avocats des plaideurs (les plaideurs sont priés de fermer leur gueule, sous peine de représailles), lire les dossiers, les analyser, dicter le jugement ? Un jeu de jeunes avocats consiste à déposer certaines pièces à l'envers dans le dossier qu'ils remettent au greffe, pour voir si le juge les verra et les mettra à l'endroit pour les lire. Rassurez vous, l'avocat gagne toujours à ce jeu là : les pièces reviennent à l'envers, comme elles étaient arrivées au greffe. Hé bien maintenant, ô brillant théoricien, il ne vous reste plus que deux choses à faire : - Soit jeter votre théorie à la poubelle, puisqu'elle ne tient pas devant les faits expérimentaux, - Soit brûler les faits et tous les témoins qui en ont connaissance, car ils dérangent la doctrine au pouvoir. |
|
|
dans l'article 3f708b38$0$20952$7a628cd7, Jacques
Lavau à lavaujac a écrit le 23/09/03 20:04 : Charles wrote: > vous n'etes guère civil. l'homme est une femme comme les autres. > Charles > Mmh ! Superbe axiome ! Vous êtes un grand théoricien, Monsieur. > De votre axiome, nous déduisons deux corollaires immédiats : (et blabla et blabla) Vous êtes d'un humour à faire peur, Monsieur. Eole -------------------------------------------- " La meilleure façon de prendre les autres c'est de les prendre tels qu'ils croient être et ensuite de les laisser tranquilles" (William Faulkner) |
|
|
Eole wrote:
> (et blabla et blabla) > Vous êtes d'un humour à faire peur, Monsieur. > Eole Faut-il envisager que l'auteur ci-dessus soit un froussard ? L'homme courageux ne meurt qu'une seule fois. Le couard meurt mille fois. -- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel) |
|
|
"Charles" <charles-sl> a écrit dans le message de
news:40k1 > "Grr" > > Ah! Ah! Ah ! > > Assez ri, 1ère leçon ! > impudente! vous dépassez les bornes, c'est la fessée. > Charles Encore ? Même pas mal ! gaëlle |
|
|
Faute d'accord dans le texte original : "monstrueux" s'accorde avec
"endommagements psychiques", et pas avec "mutilations physiques". Mes excuses, j'ai publié trop hâtivement après écriture ! Jacques Lavau wrote: [..] |
|
|
"Jacques Lavau" <lavaujac> a écrit dans le message de
news:8cd7 > Faute d'accord dans le texte original : "monstrueux" s'accorde avec > "endommagements psychiques", et pas avec "mutilations physiques". > Mes excuses, j'ai publié trop hâtivement après écriture ! Cela s'accorde à l'intégralité de votre diarrhée verbale. |
|
|
Sans nom wrote:
> "Jacques Lavau" a écrit dans le message de > news:8cd7 >>Faute d'accord dans le texte original : "monstrueux" s'accorde avec >>"endommagements psychiques", et pas avec "mutilations physiques". >>Mes excuses, j'ai publié trop hâtivement après écriture ! >> Cela s'accorde à l'intégralité de votre diarrhée verbale. Mais qu'on se rassure ! "Sans nom" va nous écrire une ODE à la constipation, à quatre voix mixte, avec accompagnement de trombone obligé, "Dans la lumineuse tonalité de, bôf, ré majeur" ? -- J'aimerais bien habiter en Théorie, car en Théorie, dit-on, tout marche bien... .. . . -- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel) [..] |
|
Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 01h54. | Privacy Policy
|